La Coalition Marocaine Contre la Peine de Mort célèbre la 17eme Journée mondiale contre la peine de mort

Le mouvement abolitionniste mondial célèbre le 10 Octobre de chaque année, la Journée mondiale contre la peine de mort, depuis 2003, après l’instauration de la Coalition mondiale contre la peine de mort.

A l’occasion de la 17ème journée mondiale contre la peine de mort, la Coalition Marocaine Contre la peine de mot organisera une conférence de presse sous le thème :

 

 

« Les Enfants, ces victimes invisibles de la peine de mort »

 

Le 10 Octobre 2019 à 10 h00 au siège de l’Organisation Marocaine des Droits Humains,

La CMCPM présentera un rapport sur la situation des condamnés à mort, et l’influence de cette peine sur les enfants et les familles des condamnés.

29 octobre 2018 (Maroc): Ramid renouvelle son rejet de l’abolition de la peine de mort au Maroc

29 octobre 2018 (Maroc): Ramid renouvelle son rejet de l’abolition de la peine de mort au Maroc

Vendredi dernier, les avocats affiliés aux différents barreaux du Maroc étaient en conclave à Tanger. En plus de leur collègue Mustapha Ramid, actuellement ministre d’Etat aux Droits de l’homme, les hommes en robe noire ont également invité des juristes, des militants des droits de l’homme et des membres de la société civile.

 

Selon le quotidien Assabah de ce lundi 29 octobre, Ramid a été interpellé lors de cette rencontre sur l’abolition de la peine de mort au Maroc. Le chef du département des Droits de l’homme a ainsi répondu que la peine capitale ne sera pas abolie de sitôt au Maroc. Et ce, pour la simple raison que certains crimes très graves et cruels, comme l’enlèvement, le viol puis l’assassinat des enfants, méritent la condamnation à mort de leurs auteurs.

 

Mais il a laissé la voie ouverte quant à la possibilité de réduire le nombre de crimes passibles de la peine de mort. Il a ainsi souligné que l’évolution en ce sens est très positive, puisque dans le nouveau code pénal, les crimes passibles de la peine de mort sont passés de 30 à 12 seulement aujourd’hui. De même au niveau de la législation pénale militaire, ces crimes sont passés de 16 à 6 seulement.

Ramid semble pourtant revenir en arrière quant à son soutien ferme au maintien de la peine de mort, puisqu’il préconise qu’au cas où les désaccords sont aplanis entre les pro et les anti peine capitale, rien n’empêche d’abroger définitivement cette dernière. D’ailleurs, dit-il, et puisque les condamnés à mort ne sont exécutés qu’en cas d’unanimité absolue au sein de l’autorité judiciaire, un semblant de moratoire sur les exécutions des locataires du couloir de la mort semble être la règle actuellement au Maroc.

Juin 2018 (Maroc) : débat au Parlement sur la réforme pénale

« Mohamed Sebbar, secrétaire général du CNDH, a décliné la vision de cette institution concernant le projet de loi n°10/16.

Parmi les priorités du CNDH figurent notamment l’abolition de la peine de mort, la révision de la définition de la torture stipulée par l’article 231, alinéa 1 du Code pénal et son harmonisation avec la définition fixée par l’article 1 de la Convention de lutte contre la torture, l’ajout d’une nouvelle disposition dans ce projet de loi qui empêcherait de se cacher derrière des circonstances exceptionnelles ou des directives d’une autorité civile ou militaire pour justifier un crime de torture. »

« Me Jamai, coordinateur du Réseau des avocats contre la Peine de mort, a dénoncé le fait que le projet de loi en question ait gardé certaines peines dont la peine capitale. «En tant qu’avocats, nous voulons édifier un Etat de droit, a-t-il souligné. Nous ne voulons pas édifier un Etat de la Justice, du ministère public et des prisons». »

(Source: libe.ma) Plus d’informations

Mai 2017 – Casablanca (Maroc): Une condamnation à mort pour meurtre

29 mai 2017, Casablanca (Maroc): Une condamnation à mort pour meurtre (Le360.ma)

(Le360.ma) La Chambre criminelle près le tribunal de première instance de Casablanca a condamné à mort, lundi 29 mai, le jardinier qui s’est rendu coupable du meurtre de deux citoyens marocains de confession juive. Ce crime crapuleux avait suscité un grand émoi et laissait croire à un acte terroriste.

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