« La Tunisie connaît, en raison des tiraillements et des divisions entre les composantes de la coalition gouvernementale, une crise politique aiguë qui  a abouti à la démission du chef du gouvernement, moins de cinq mois après la constitution de la formation gouvernementale. (…)

Cette crise a été accompagnée d’une escalade dangereuse des campagnes d’intimidation et de violation de la liberté de presse, de la liberté d’expression, de la liberté de conscience ainsi que de l’instrumentalisation de l’appareil sécuritaire et judiciaire pour la restriction des libertés (…)

L’Assemblée des représentants du peuple est, de même, devenue pendant la période écoulée un espace de dépravation de la vie politique et une tribune pour la diffusion par des blocs parlementaires de la droite populiste d’un discours violent et haineux, d’un discours d’incitation à l’encontre des journalistes dans le but de les museler et de porter atteinte à l’autonomie de leurs organes directeurs (…)

Les membres de ces blocs parlementaires, qui se consacrent à la défense des mouvements terroristes, à la justification de leur violence et à la propagande pour leurs réseaux suspects et leurs associations douteuses,  n’éprouvent aucun scrupule à appeler,  dans l’enceinte parlementaire, à l’exécution de la peine de mort contre les opposants qui ne partagent pas leur point de vue ou qui ont des divergences d’opinion avec le parti du Mouvement Ennahdha. (…) »

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