Condamné à mort pour blasphème en 2014, le blogueur mauritanien Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir a été remis en liberté le 29 juillet, après plus de cinq ans de détention. Il a immédiatement quitté Nouakchott pour le Sénégal.
Les 4 et 5 juillet 2019, des représentantes d’ECPM (Ensemble contre la peine de mort) et de l’Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH) étaient à Genève en vue d’assurer le suivi des recommandations formulées dans le Rapport de mission d’enquête. En amont de la session, l’AMDH, ECPM et Planète Réfugiés Droits de l’Homme (PRDH) avaient soumis un rapport alternatif portant principalement sur le droit à la vie et l’usage excessif de la force, la torture, les conditions de détention et l’administration de la justice.
Plus d’infos sur www.ecpm.org
La condamnation à mort pour apostasie du blogueur Mohammed Mkhaitir en 2014 a été transformée en peine de 2 ans de prison par la Cour d’appel de Nouadhibou. Ayant déjà passé quatre ans derrière les barreaux, il sera libéré prochainement.
La Mauritanie, en moratoire depuis 1987, n’avait jamais prononcé la peine capitale pour ce motif depuis son indépendance en 1960.
Plus de deux ans après les faits, l’affaire du jeune mauritanien Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir condamné à la peine de mort pour blasphème connait de nouveaux rebondissements.
La Cour suprême de Mauritanie a annoncé ce mardi 31 janvier le renvoi du dossier de Mohamed Cheikh Ould Mkheitir devant une nouvelle cour d’appel.
Mohamed Mkheitir, jeune blogueur mauritanien, avait été à mort en 2014 pour apostasie. Il avait critiqué, dans un texte publié sur Facebook, les justifications religieuses du système de caste mauritanien.